samedi 17 octobre 2009

Les rizières en terrasse du Guizhou

Le Guizhou est une province au sud ouest de la Chine, une des plus pauvres... Peu d'industrie, beaucoup d'agriculture dans un paysage de collines et de montagnes, sous un climat sub tropical, avec ses fameuses rizières en terrasse.
Plusieurs minorités ethniques dans la province, dont les Miao.


Premier arrêt à Guiyang, la capitale de la province, seulement 2 millions d'habitants. On sent la différence avec Beijing. Moins de voitures, et encore moins de grosses voitures, et un habitat encore rustique.

Grosse animation en ville, jusque tard le soir. Une des rues du centre se transforme dès le coucher du soleil en rue à restaus sur les trottoirs. Ambiance très sympa, les cuisiniers font à manger au milieu des clients. Les escargots sont vivants dans les bacs, garantis frais.



Quittant Guiyang, nous allons dans le sud est de la province, une région de rizières en terrasses occupée principalement par la minorité Miao, et on va dormir dans un village Miao donc. Ils ont organisé la visite payante du village et investissent l'argent retiré dans l'amélioration du village.




Les maisons traditionnelles Miao sont entièrement en bois, à flanc de colline et montent sur 3-4 étages en s'appuyant sur la pente. Mais maintenant, ils ont des outils électriques pour scier et raboter.



Les femmes portent le chignon avec une fleur piquée dedans. Nous avons dormi et mangé dans un hôtel restaurant à recommander, avec seulement 5-6 chambres, qui ferment au cadenas. Les chambres sont correctes et le tout-en-bois est sympa.

La région est cultivée depuis des centaines d'années et toutes les collines ont été terrassées pour cultiver. C'était la récolte du riz en Septembre. Tout semble pousser au Guizhou, il y a de superbes fruits et légumes.


Pas de routes dans les collines, les trajets se font à pied, le portage sur les épaules est le moyen de transport.




La région n'est pas riche mais en essor économique : ça construit, çà entretient.



Et les paraboles sont arrivées, mais ici elles servent aussi a recueillir l'eau de pluie... Le long des maisons sèchent le mais et les cacahuètes, que les chinois mangent comme légume, bouillies (c'est bon!)


Le lendemain on va visiter sous la pluie un autre village, spécialisé dans la fabrication du papier de riz, et où les femmes portent de très belles coiffures laquées à l'huile de thé.





Pour faire le papier de riz, ils font une bouillie avec le son de riz, qu'ils brassent dans des bassins en enlevant les grumeaux. Quand il ne reste plus qu'un liquide laiteux, ils mettent la teinture, puis avec un tamis ils passent un peu du liquide, attendent que la pâte collent au tamis, et démoulent la feuille. Les feuilles en liasse sont mises à sécher. Quand elles sont sèches, il faut décoller chaque feuille, et toute la famille s'y met (le père, la mère et la fille sur la photo décollent les feuilles).

Encore une fois, on a super bien mangé, mais on n'a pas osé essayer une spécialité locale: le chien. Et le cochon etait bien frais...