Une nouvelle fois encore la censure a sévi. C'est quand on arrive à se connecter directement qu'on est surpris. On est obligés de ruser pour avoir accès à nos blogs en passant par Anonymouse ou un autre proxy juste pour vous donner quelques nouvelles. Par contre on ne peut pas mettre de commentaires sur les blogs des ceux-celles qui vivent en Chine.
Voici à ce sujet un article paru dans Atelier groupe BNP Paribas en Février 2006, mais qui est toujours d'actualité :
"Le quotidien américain Washington Post est parvenu à se procurer auprès d'un service de blogs chinois une liste de 236 mots clé servant de base aux opérations de surveillance et de filtrage de l'Internet menées par le gouvernement chinois. Certains de ces termes sont immédiatement censurés. Pour les autres, leur utilisation sur un blog est censée alerter l'attention de l'hébergeur ou du fournisseur de services, qui doit vérifier le contexte dans lequel ces mots ont été publiés et, éventuellement, prendre les mesures nécessaires.
Sur les 236 termes publiés par le Washington Post (en anglais), 18 sont à caractère explicitement pornographiques. Pour les autres, il s'agit de noms de personnalités célèbres pour leur opposition au régime de Pékin, ainsi que d'une longue liste de mots clé liés à la dissidence (impeach : attaquez, procedures for dismissing an official : procédures pour destituer un officiel), à la politique chinoise (chief of the finance bureau).
Une trentaine de termes sont liés au mouvement Falun Gong et à ses rapports avec le parti communiste chinois, tandis que d'autres se réfèrent à Taïwan ou aux minorités religieuses présentes en Chine. Un certain nombre de mots clé abordent le thème de la censure (cleaning and rectifying Web sites : nettoyer et rectifier des sites Web) ou l'actualité internationale (Paris riots : émeutes parisiennes, Indonesia)."
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