Nous sommes allés a Shanghai avant les vacances. C'est la préparation de l'Exposition Universelle de 2010. La ville n'est plus qu'un gigantesque chantier, avec de nouvelles pénétrantes autoroutières, de nouvelles lignes de métro, la rénovation de l'habitat et bien sûr la construction du Parc des Expositions. Il y a des bulldozers, des grues et des chantiers de partout.
Un des grands lieux touristiques habituels de Shanghai, c'est le Bund, une grande promenade le long du fleuve (Shanghai est à l'embouchure du fleuve Pu, que la marée et les bateaux remontent). Mais le Bund est en démolition, avec seulement quelques centaines de mètres qu'ils ont laissé au milieu des travaux.
De l'autre côté du Bund, on peut se balader un peu plus le long du fleuve. C'est un quartier neuf où les architectes ont lâché leur imagination.
Au centre ville se trouve la place du Peuple. Pas de chantier ici, tout le quartier a été construit il n'y a pas très longtemps. Sur la place du Peuple, des tas de gens viennent se promener, faire du skate ou du roller, et visiter les musées environnants, dont le musée des beaux arts. Ce musée est extraordinaire. Il est centré sur la culture chinoise et contient des collections de poteries, de bronzes, de meubles, de calligraphie dont certains datent de milliers d'années.
Le musée est organisé en sections: les bronzes, les céramiques et porcelaine, la calligraphie et les meubles. A voir absolument.
Le quartier français est relativement décevant. Pas grand chose de français, à part les platanes qui ont été amené par les français, qui se sont très bien acclimatés et que l'on trouve maintenant dans toute la Chine.
Nous traversons un parc où on retrouve l'ambiance de Beijing: des gens qui jouent, qui dansent, et une foire aux célibataires. Ce sont essentiellement des jeunes femmes qui atteignent les 30 ans sans être mariées et leurs parents se désolent. Alors ils les poussent à trouver un trouver un conjoint par ce biais...
Un soir, on a flâné au bord du fleuve. Il y a de la lumière, c'est clair.
Au milieu de la ville, une ancienne demeure à visiter, le yu yuan. Pas facile de trouver l'entrée au milieu d'un dédale de ruelles très commerçantes: le contraste est brutal.
dimanche 27 septembre 2009
dimanche 6 septembre 2009
La Route de la Soie - 2 éme partie
Le voyage se poursuit à Kashgar (en chinois Kashi) la ville la plus à l'ouest de Chine, vers les frontières du Kirghistan, du Kazakhstan et du Pakistan. De là part la route qui mène au Pakistan par un col à plus de 5000m, fermée une bonne partie de l'année. Kashgar, c'est totalement différent de la Chine traditionnelle, c'est l'Asie Centrale, avec une population majoritairement ouïghour.
Le premier jour, nous visitons la ville, un célèbre monument qui contient des tombes de célébrités, en particulier une fameuse concubine impériale, la mosquée et un quartier commerçant. Les panneaux des sites touristiques sont en trois langues. La porte de la mosquée a un cadenas d'époque. Curieusement, c'est le désert mais il y a beaucoup d'eau dans l'oasis et les peupliers poussent bien. Les menuisiers font plein de trucs en peuplier.
Il y a bien sur les marchands d'épices, mais il parait que le serpent séché à aussi de grandes vertus.
Le premier jour, nous visitons la ville, un célèbre monument qui contient des tombes de célébrités, en particulier une fameuse concubine impériale, la mosquée et un quartier commerçant. Les panneaux des sites touristiques sont en trois langues. La porte de la mosquée a un cadenas d'époque. Curieusement, c'est le désert mais il y a beaucoup d'eau dans l'oasis et les peupliers poussent bien. Les menuisiers font plein de trucs en peuplier.
Il y a bien sur les marchands d'épices, mais il parait que le serpent séché à aussi de grandes vertus.
Le lendemain excursion dans les montagnes, au lac Karakuli à 3400 m d'altitude. Il faut respirer doucement et ne pas courir trop vite. En montant, on accède d'abord a un premier lac, très calme, et les montagnes se reflètent dans l'eau. Ce ne sont pas des montagnes enneigées, c'est le vent de sable qui s'est déposé et qui donne cette couleur grise. On remonte dans le bus et on arrive enfin au bord du lac Karakuli. Il y a du vent et des petites vagues. Des cavaliers kirghizes proposent un tour à cheval, c'est le régime sans selle... L'habitat est modeste et adapté au climat. Les yourtes sont maintenant en béton, ça résiste mieux, et c'est un peu plus facile a chauffer. Mais il y a les panneaux solaires et les paraboles télé. On a acheté un tapis artisanal en poil de chameau... Les yack paissent en liberté et traversent la route quand l'herbe est plus verte de l'autre côté, il faut avoir de bons freins.
Pour terminer nous allons voir ce qui est, parait il, le plus grand marché aux bestiaux du monde. On y vend de tout, des poules et des lapins, mais aussi des moutons à viande, tondus pour montrer leur gigot bien dodu, des moutons à laine, des vaches, des chèvres, des ânes, des chevaux, des chameaux. Il y en a qui sont récalcitrants pour descendre des camions... L'histoire finit mal pour certains, mieux pour d'autres qui repartent comme ils sont venus. On y vend aussi des accessoires pour les animaux, des licols de chevaux, des abreuvoirs, etc. Tout ça entouré d'un marché de fruits et légumes et de restaus en plein air. Il y a de l'ambiance, et de la poussière...
On termine par la visite au marché couvert, où nous avons acheté un tapis et des babioles souvenirs, dont un joli couteau et un instrument de musique ouïghour, avant de rentrer à Beijing.
Pour terminer nous allons voir ce qui est, parait il, le plus grand marché aux bestiaux du monde. On y vend de tout, des poules et des lapins, mais aussi des moutons à viande, tondus pour montrer leur gigot bien dodu, des moutons à laine, des vaches, des chèvres, des ânes, des chevaux, des chameaux. Il y en a qui sont récalcitrants pour descendre des camions... L'histoire finit mal pour certains, mieux pour d'autres qui repartent comme ils sont venus. On y vend aussi des accessoires pour les animaux, des licols de chevaux, des abreuvoirs, etc. Tout ça entouré d'un marché de fruits et légumes et de restaus en plein air. Il y a de l'ambiance, et de la poussière...
On termine par la visite au marché couvert, où nous avons acheté un tapis et des babioles souvenirs, dont un joli couteau et un instrument de musique ouïghour, avant de rentrer à Beijing.
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