dimanche 6 septembre 2009

La Route de la Soie - 2 éme partie

Le voyage se poursuit à Kashgar (en chinois Kashi) la ville la plus à l'ouest de Chine, vers les frontières du Kirghistan, du Kazakhstan et du Pakistan. De là part la route qui mène au Pakistan par un col à plus de 5000m, fermée une bonne partie de l'année. Kashgar, c'est totalement différent de la Chine traditionnelle, c'est l'Asie Centrale, avec une population majoritairement ouïghour.









Le premier jour, nous visitons la ville, un célèbre monument qui contient des tombes de célébrités, en particulier une fameuse concubine impériale, la mosquée et un quartier commerçant. Les panneaux des sites touristiques sont en trois langues. La porte de la mosquée a un cadenas d'époque. Curieusement, c'est le désert mais il y a beaucoup d'eau dans l'oasis et les peupliers poussent bien. Les menuisiers font plein de trucs en peuplier.



Il y a bien sur les marchands d'épices, mais il parait que le serpent séché à aussi de grandes vertus.





Le lendemain excursion dans les montagnes, au lac Karakuli à 3400 m d'altitude. Il faut respirer doucement et ne pas courir trop vite. En montant, on accède d'abord a un premier lac, très calme, et les montagnes se reflètent dans l'eau. Ce ne sont pas des montagnes enneigées, c'est le vent de sable qui s'est déposé et qui donne cette couleur grise. On remonte dans le bus et on arrive enfin au bord du lac Karakuli. Il y a du vent et des petites vagues. Des cavaliers kirghizes proposent un tour à cheval, c'est le régime sans selle... L'habitat est modeste et adapté au climat. Les yourtes sont maintenant en béton, ça résiste mieux, et c'est un peu plus facile a chauffer. Mais il y a les panneaux solaires et les paraboles télé. On a acheté un tapis artisanal en poil de chameau... Les yack paissent en liberté et traversent la route quand l'herbe est plus verte de l'autre côté, il faut avoir de bons freins.







Pour terminer nous allons voir ce qui est, parait il, le plus grand marché aux bestiaux du monde. On y vend de tout, des poules et des lapins, mais aussi des moutons à viande, tondus pour montrer leur gigot bien dodu, des moutons à laine, des vaches, des chèvres, des ânes, des chevaux, des chameaux. Il y en a qui sont récalcitrants pour descendre des camions... L'histoire finit mal pour certains, mieux pour d'autres qui repartent comme ils sont venus. On y vend aussi des accessoires pour les animaux, des licols de chevaux, des abreuvoirs, etc. Tout ça entouré d'un marché de fruits et légumes et de restaus en plein air. Il y a de l'ambiance, et de la poussière...

On termine par la visite au marché couvert, où nous avons acheté un tapis et des babioles souvenirs, dont un joli couteau et un instrument de musique ouïghour, avant de rentrer à Beijing.









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