mercredi 28 février 2007

Année du Cochon


"Le cochon, dans l’astrologie chinoise, est connu pour sa diplomatie et sa nature délicate
. Il a le goût du luxe et ne se plaît que dans les parures et les richesses.

Socialement, Le Cochon croit en les meilleures valeurs humaines et en aucun cas ne se considère supérieur.

Le Cochon est très attentionné envers ses proches, famille et amis, et s’activera sans relâche pour que tout le monde soit heureux. Aider les autres est un vrai plaisir. Il ne se sent bien qu’une fois que son entourage a le sourire.

Le Cochon est à tel point magnanime qu’il peut paraître Saint ! Et cela peut donner des idées moins honnêtes aux âmes peu intentionnées qui ne vont pas hésiter à en tirer profit. Et malheureusement, dans toute sa grandeur, le Cochon se laissera faire.

Les Cochons font de bons compagnons en particulier par leur refus de voir les défauts chez un partenaire. Créatures hautement intelligentes, étudiant sans cesse, les Cochons sont sans cesse en quête d’un plus grand savoir. Et s’ils passent pour de gros paresseux, c’est uniquement à cause du plaisir qu’ils prennent pour les bonnes choses.

Grâce à son cœur en or et son amour pour les siens, le Cochon est un partenaire idéal dans la vie de tous les jours. Il peut même paraître exclusif à ne vouloir passer du temps qu’avec ceux qu’il apprécie, ignorant majestueusement le reste du monde.

Le Cochon devrait donc s’ouvrir un peu plus au monde extérieur. Il découvrira alors divers groupes de personnes et c’est là qu’il s’épanouira vraiment."

Sont du signe du cochon ceux qui sont nés en 1911, 1923, 1935, 1947, 1959, 1971, 1983 et 1995 et ceux qui naîtront entre le 18 février de cette année et le 7 février de l’année prochaine. (coucou Lionel)

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Après ces "cochonailles" poursuivons ensemble la découverte de Beijing.


Le temple des lamas :
"Autrefois conçu pour être le palais d'un des fils de l'empereur Xangsi, l'empereur Yongzeng, l'édifice a été réaménagé par Quiantong (fils et successeur de Yongzeng) qui le transforma en un temple tibétain où vinrent s'installer plus de 300 lamas chargés de l'instruction d'étudiants chinois et tartares. Chaque jour se tenaient des cérémonies fortement inspirées des rites tibétains, parfois barbares...On reproduisait avec le truchement d'une poupée le rituel du sacrifice humain, certains livres racontent même que des liquides rouges étaient incorporés à la pâte dans laquelle étaient façonnée la poupée, afin de reproduire le sang !, le tout était accompagné de danses exécutées par des hommes masqués. A la chute de la dernière dynastie, le temple est tombé en ruine, et il a fallut attendre qu'un décret le classe "monument national" pour qu'il soit restauré et ouvre ses portes dans les années 1980. De nos jours, le temple est habité par une communauté de moines, disciples du dalaï-lama, membres de la secte réformée des "Bonnets jaunes". Le temple est constitué d'une succession de cinq cours semées de salles de culte à l'importance croissante au fur et à mesure que l'on progresse vers le nord. La cinquième et dernière cour dévoile le Pavillon des dix mille bonheurs. On l'appelle aussi la tour du Grand Boudha puisqu'il renferme une statue géante de Maitreya. Cette statue de 26 mètres de haut (18 m au-dessus du sol et 8 m en dessous) est sculptée dans un seul tronc de bois de santal du Tibet."










Dans le temple c'était barbecue de l'encens. Une fumée épaisse et âcre et en plus de l'encens brûlé qui faisait une espèce de poussière (qu'on a pris pour du sable) nous rentrait dans le nez, les yeux et les oreilles.

















Avant d'atteindre de temple nous avons dû marcher plus d'une 1/2 heures dans les hutongs (ruelles) car nous étions des milliers et c'était une manière de canaliser la foule. Au bord de ces hutongs des marchands d'encens. A un moment nous avons envie d'aller aux toilettes publiques, qui ne manquent pas car dans ces hutongs l'habitat est très rudimentaire, et là en entrant je me trouve face à deux paires de fesses car en fait il n'y a pas de portes. Elles étaient en train de discuter sur des toilettes à la turque. Il restait une troisième place mais je n'ai pas pu l'utiliser et suis ressortie presque en courant et le rouge aux joues ! Chez les hommes Vania m'a raconté que c'était pareil et il y a même un Chinois qui lisait le journal. Je vais éviter de boire du café ou du thé avant de partir en ballade.

Après la culture, le divertissement. On nous avait conseillé d'aller dans le parc de Ditan où il y a plein d'animations au moment des fêtes. Aucun manège gigantesques mais des labyrinthes en bambou, des dinosaures en plastique sur roulettes, des porteurs de palanquins et puis plein de petits stands avec des colifichets à acheter. Vania a joué à éclater des ballons avec des fléchettes il a gagné une toute petite peluche qui tient du kangourou du lapin et du chat. En tout cas ils s'amusent bien et sont très contents d'être dans ce parc et nous on est contents de les voir aussi contents.









1 commentaire:

Martine Messarra a dit…

Pour ceux que la culture tibétaine intéresse, les "bonnets jaunes" est le nom de la secte des "Gelugpa" (dite "les vertueux" ) qui a été crée au tibe par Tsong Khapa(1357-1419) qui imposa une dévotion rigoureuse envers les règles traditionnelles de conduite monastique. la lignée des Dalaï-Lamas découle des disciples de Tsong Khapa...