La municipalité de Pékin a lancé une campagne de lutte contre la rage. Les habitants de la capitale ne pourront avoir qu'un chien par foyer, d'une taille maximale de 35 cm. "Chaque famille a le droit d'élever un chien. Les chiens de grande taille et agressifs ne sont pas autorisés", avertissent dans un communiqué les autorités locales de la capitale chinoise.
La police fera appliquer les nouvelles mesures à partir de jeudi et interdira tout chien d'une hauteur supérieure à 35 cm, excepté pour les handicapés. Les récalcitrants sont passibles d'une amende de 5 000 yuans (500 euros). Pékin compte ainsi lutter contre la propagation de la rage dans la capitale, au moment où l'accroissement du niveau de vie permet à de plus en plus de familles d'adopter un animal domestique.
Le ministère de la Santé a recensé 2 254 cas humains de rage sur les neuf premiers mois de cette année, soit une hausse de 29% par rapport à la même période de l'année précédente. La maladie a tué 326 personnes en Chine en octobre, contre 318 en septembre, ce qui représente 46% du total des morts dues aux maladies infectieuses, selon Chine nouvelle.
La Chine compterait jusqu'à 150 millions de chiens non enregistrés et non vaccinés, selon le quotidien de langue anglaise China Daily. A Pékin, sur un million de chiens, moins de la moitié auraient fait l'objet d'un enregistrement, ajoute le journal.
____________________________________________________
Les autorités chinoises ont exhorté les fonctionnaires et les officiels chargés de l'organisation des Jeux Olympiques de 2008 à ne pas faire honte à leur pays par un comportement immoral ou corrompu.
"Les officiels ne doivent pas se laisser débaucher par le vin et les femmes et ils ne doivent pas se rendre après le travail dans les lieux de divertissement", a déclaré Liu Qi, chef du Parti communiste de Pékin et président du Comité organisateur des JO de Pékin, cité lundi par le China Daily.
L'an dernier, des poursuites ont été engagées à l'encontre d'un ancien maire adjoint de Pékin, Liu Zhihua, soupçonné d'avoir empoché des millions de yuans de pots-de-vin lorsqu'il était chargé de la construction de sites olympiques.
Liu a aussi été accusé de manquer de moralité et d'avoir aidé sa maîtresse à "tenter de tirer un profit", a rapporté l'agence Chine nouvelle après l'exclusion de l'ancien maire adjoint du Parti communiste, le mois dernier.
Le gouvernement chinois a aussi limogé Du Shicheng, chef du parti de Qingdao, site des épreuves de voile des JO 2008, pour "violation grave de la discipline", rapportait Chine nouvelle en décembre.
Le maire de Pékin, Wang Qishan, a appelé samedi ses 15 millions d'administrés à faire preuve de courtoisie.
"Plus de 20.000 reporters non accrédités et de 10.000 accrédités vont venir, et ils vont couvrir Pékin en détail dans leurs articles", a averti le maire, cité par China Daily.
"Nous devons avoir de bons JO, sinon, ce n'est pas seulement notre génération qui perdra la face, mais aussi nos ancêtres".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire